Le site est maintenant accessible uniquement via sa nouvelle adresse :www.mairiemontchevreuil.com
Fresneaux:
le Château de Montchevreuil
L’histoire du Fresneaux est fortement liée à la famille de Mornay qui occupât le château pendant près de 500 ans. Le château actuel (propriété privée), en ruine, date des 16ème, 17ème et 19ème siècles. Il repose sur les fondations d’un château du 12ème. Madame de Maintenon (1635-1719)
y a de nombreuses fois séjourné. Henri de Mornay, Marquis de Montchevreuil (1622-1706), fut même témoin lors de son mariage avec Louis XIV. Le maréchal Soult (1769-1851) fut l’un
des illustres visiteurs du château.
Comme de nombreux villages des Sablons, Fresneaux-Montchevreuil a connu une grande activité
autour du travail de la nacre. Au début du 20ème siècle le village comptait 5 usines de boutons‚ 2
fabricants d’outils pour les boutonniers‚1 fabricant de jetons‚ 1 tabletier. boutonniers‚. De nombreux habitants, en particulier les femmes, travaillaient à domicile pour ces usines (elles encartaient les boutons).
L’église St Germain
l’édifice, inscrit au Monuments Historiques en 2001, retrace les grandes périodes architecturales du Moyen-Age au 19ème siècle. La nef, partie la plus ancienne
de l’édifice, date du 11ème siècle. Elle est prolongée par le choeur (1528), les transepts et l’abside typique du Gothique Flamboyant. Le portail nord daté de 1538 porte l’empreinte de la Renaissance. Certains vitraux sont du 19ème siècle. 3 verrières du 16ème classées à
l’ISMH ont été préservées.
La Pyramide
On peut découvrir près du ru du Mesnil une construction insolite : une pyramide sous laquelle
repose Germain Gaillard, maire de Fresneaux-Montchevreuil du 28 mai au 14 novembre 1832 .
Bachivillers
L’église St Sulpice et St lucien
Edifice dont l’intérêt réside surtout dans les trois magnifiques fenêtres à remplage flamboyant de son choeur et de la chapelle qui le flanque au nord. Utilisant principalement le silex – un matériau que l’on trouve en abondance sur le plateau crayeux du Thelle – la nef unique doit être d’origine ancienne mais a perdu tout caractère d’authenticité : d’époques diverses, façade, contreforts, ouvertures traduisent en effet l’histoire mouvementée de cette partie de l’église.
Bien cohérent est en revanche l’ensemble constitué par le choeur et la chapelle nord. Moins haute et moins large, la chapelle – vraisemblablement à usage seigneurial – apparaît comme une réplique réduite du choeur. Tous deux sont couverts d’une voûte d’ogives à profil prismatique reçue aux quatre angles sur des culs-de-lampe sculptés. Les voûtes comportent chacune une clef ornée d’un écusson où se reconnaissent les armoiries d’Antoine de Gaudechart, seigneur de Bachivillers, et de sa femme, ce qui permet de dater au plus tard l’achèvement du choeur et de la chapelle peu avant le milieu du 16ème siècle. Les trois fenêtres qui ajourent cette partie de l’édifice ont conservé leur magnifique réseau flamboyant à trois lancettes (deux pour la chapelle) surmontées de soufflets et de mouchettes.
Une chapelle bâtie peu après au sud du choeur complète le plan de l’édifice. Fortement saillante, moins haute et non voûtée, c’est une construction effectuée à l’économie comme le confirment l’usage du silex pour les maçonneries, l’absence de contreforts – auxquels se substitue un simple renforcement des angles par une alternance de briques et de pierres – et le percement de fenêtres en plein cintre, sans remplage (2003).
texte extrait "église de l'oise"
Un aperçu du village